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Immobilier : quelles villes de France sont épargnées par l'inflation ?
information fournie par Boursorama avec Newsgene 23/12/2021 à 15:58

Le prix des logements anciens a augmenté de 5,9 % entre le deuxième trimestre 2020 et celui de 2021. Illustration. (Pixabay / Mastersenaiper)

Le prix des logements anciens a augmenté de 5,9 % entre le deuxième trimestre 2020 et celui de 2021. Illustration. (Pixabay / Mastersenaiper)

À l'instar des biens de consommation ou des actifs boursiers, l'immobilier connaît aussi une hausse des prix globale en France. Si certaines villes sont particulièrement touchées par cette inflation, comme Reims ou encore Angers, d'autres y échappent. C'est notamment le cas du Mans, de Marseille ou de Dijon.

Entre le deuxième trimestre 2020 et le deuxième trimestre 2021, le prix des logements anciens a augmentéde 5,9 %, selon la dernière note de conjoncture des Notaires de France ,relayée par Les Echos mercredi 22 décembre.Cette hausse des prix atteint même les 7 % sur un an pour les logements anciens situés en dehors de l'Ile-de-France.

Reims et Angers, victimes de leur succès

Selon le dernier bilan du courtier Meilleurtaux , deux villes seraient en particulier victimes de leur succès: Reims et Angers. En un an, le prix moyen au mètre carré y a augmenté respectivementde 13 % et 17 % par rapport à fin 2020.Les prix ont même augmenté de 40 % à Angers sur les deux dernières années.

Le courtier immobilier évoque plusieurs raisons pour expliquer cette inflation immobilière, et notamment la relative proximité de ces deux villes avec Paris. Les habitants d’Angers et de Reims peuvent en effet rejoindre la capitale enmoins d'1 h 30 de TGV. « Elles bénéficient d'une image de marque dynamique, ce qui n'est pas toujours le cas des villes voisines » , ajoute Maël Bernier, directrice de la communication de Meilleurtaux.

Une déflation à relativiser

À l’inverse, cinq autres villes de la métropole, pourtant pourvues d'une gare routière, ont connu une certaine déflation sur la même période. C’est notamment le cas du Mans qui enregistre une baisse moyenne de 5 % des prix depuis décembre 2020, de Nîmes (-4,5%), de Marseille (-3 %), de Lyon (-2 %) et de Dijon (-1 %).

Selon le courtier,les déflations observées au Mans et à Nîmes ne seraient cependant qu’un simple retour à la situation d’avant-pandémie, après une année 2020 particulièrement dynamique. Et si l'on prend en compte les deux dernières années, toutes ces villes afficheraient malgré tout une tendance à l’inflation.

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